infovaccins.ch

 

 

 

object759811663

 90 131 large

La maladie
"Hépatite" signifie "inflammation du foie". Il existe plusieurs sortes d'hépatites infectieuses dues à des virus. L'hépatite A se répand par l'eau souillée et les aliments, elles est bénigne et son vaccin est évoqué dans la rubrique "autres maladies". L'hépatite B se transmet, comme le sida, par le sang et les contacts sexuels. L'usage de seringues souillées explique la fréquence de la maladie chez les toxicomanes. La majorité des personnes infectées s'immunise sans présenter de symptômes. Seul un tiers environ des cas présente une jaunisse accompagnée d'un état grippal qui peut être suivi d'un épuisement prolongé, mais 92% des hépatites B guérissent spontanément. Parmi les individus contaminés, 5% seront des porteurs chroniques sains et seuls 3% évolueront de manière active (hépatites chroniques agressives).

Un tiers de ces cas développera une cirrhose (soit un cas sur cent hépatites B). Un tiers des cirrhoses donnera lieu à un cancer (soit un cas sur trois cents hépatites B). Donc, dans la très grande majorité des cas, l'hépatite B est une maladie bénigne. De plus elle ne touche que les groupes à risque, c'est-à-dire les toxicomanes, les homosexuels masculins, les prostituées, les touristes du sexe, les polytransfusés, le personnel médical en contact avec le sang et les enfants nés d'une mère porteuse du virus. Il existe un traitement, encore expérimental, des formes chroniques par l'interféron, mais on ne peut toujours pas garantir son efficacité à long terme. Malheureusement ni son coût ni ses effets secondaires ne sont négligeables.


Le vaccin
Noms de marque :
 Heprecomb®, Engerix B®, Gen HB-Vax®, HBVAXPRO®
En combinaison : avec l'hépatite A : Twinrix®; avec la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, l'Haemophilus : Infanrix hexa®, Hexavac® (retiré du marché fin 2005).
Le vaccin peut se pratiquer à tous les âges, à la naissane ou dès deux mois, en combinaison avec l'association diphtérie-tétanos-polio-coqueluche-Haemophilus. Cette dernière formule est aujourd'hui recommandée en France après l'interruption des vaccinations des adolescents. En Suisse, on propose officiellement la vaccination des 13-14 ans, car le risque de contamination ne commence qu'après 16 ans pour être maximum vers 25 ans. 
Ce que l'on ne vous dit généralement pas
Les statistiques publiées pour lancer la campagne en France ont été inventées de toutes pièces. Il n'existait pas, en fait, de statistiques, car il n'y avait pas d'obligation de déclarer cette maladie - considérée jusque-là comme un problème mineur. Les recoupements effectués avec d'autres enquêtes démontrent que les chiffres publiés avaient été fortement exagérés.
En réalité, pour la France, il est vraisemblable que le nombre de cirrhoses dues au virus de l'hépatite B devait être de l'ordre de vingt-cinq par an, contre près de neuf mille dues à l'alcoolisme. La fréquence de la maladie est très faible et, en dehors des groupes exposés, le risque de contamination dans la population française est de l'ordre d'un cas sur cinquante millions !
Le vaccin a la capacité de provoquer des maladies auto-immunes chez des personnes prédisposées : maladie neurologiques invalidantes comme la sclérose en plaques, maladies de la thyroïde, des articulations, des reins, de la peau, des muscles, du système cardio-vasculaire. Il peut déclencher un diabète juvénile ou une leucémie. A la suite de l'introduction massive du vaccin en France, quatre mille personnes, se disant victimes d'une de ces maladies, se sont constituées en association (REVAHB, voir page des liens)
La campagne française de vaccination dans les écoles en 1995 a été initiée par les laboratoires pharmaceutiques SMK qui, les premiers, ont mis au point un vaccin destiné aux enfants. Plusieurs enquêtes journalistiques accablantes ont été publiées sur les abus de la campagne, fondée sur le cousinage, la corruption, mais aussi sur la naïveté de personnes bien intentionnées.
Un document interne de Pasteur-Mérieux, autre fabricant de ce vaccin, affirmait que : "Sur le marché de la vaccination, les adolescents sont un segment très porteur... Il faut dramatiser... Faire peur avec la maladie..."
Des procès ont été intentés, et parfois gagnés par des victimes, des expertises ont admis la causalité vaccinale de maladies graves, mais rien n'arrête le rouleau compresseur de cette erreur médicale collective.
A côté de toutes les informations omises, il faudrait aussi faire l'inventaire de tous les mensonges publiés officiellement et repris à leur compte par des responsables, des enseignants, des éducateurs ou des parents pleins de bonne volonté : "L'hépatite est une menace de tous les jours pour les jeunes, la contamination peut se faire par la salive du baiser, l'échange de brosse à dents, le piercing, les tatouages, l'acupuncture..." Or rien n'est plus faux, et ceux qui ont diffusé ces mensonges seraient en peine d'en fournir les preuves. La palme du mensonge revient à ce prospectus publié par un laboratoire qui affirmait sans rire que "l'hépatite B tue plus de personnes en un jour que le sida en un an". 
Nos recommandations
Pour lensemble de la population des pays d'Europe de l'Ouest, d'Amérique du Nord et d'Australie, en dehors des groupes exposés, le risque d'attraper l'hépatite B est beaucuop plus faible que celui de faire une complication post-vaccinale.
Une seule consigne : ce vaccin est à réserver exclusivement aux toxicomanes par injection, aux personnes changeant souvent de partenaire sexuel et en particulier les prostituées et certains homosexuels masculins. Quant aux enfants, seuls les nouveau-nés de mère porteuse du virus devraient recevoir le vaccin.


Référence : Qui aime bien, vaccine peu ! - Edition 2009