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La maladie

Comme la rubéole et les oreillons, la rougeole est due à un virus qui se transmet par la salive. Les premiers symptômes apparaissent dix à quinze jours après un contact. Une fièvre, souvent élevée, pré­cède une éruption sous forme de plaques rouges sur le visage s’étendant par la suite à l’ensemble du corps. Ces symptômes sont toujours accompagnés d’une toux et d’une conjonctivite. Après environ quatre ou cinq jours, l’éruption s’atténue et la fièvre diminue. Pneumonie ou otite sont des complications possibles. Les complications graves (encé­phalites) sont rares et les chiffres avancés par les instances officielles sont volontairement alar­mistes. Dans nos pays industrialisés, la mortalité a baissé spectaculairement avant l’introduction du vaccin.

Une issue fatale reste rarissime et touche des enfants ou adultes dont les défenses sont affaiblies.

Dans les pays en voie de développement, par contre, la mortalité peut dépasser les 10 %, en rai­son d’une mauvaise santé immunitaire liée à la mal­nutrition, à la mauvaise qualité de l’eau potable, mais aussi à la présence d’autres maladies infec­tieuses, notamment la tuberculose.

La disparition des maladies infectieuses étant attribuée à la vaccination seule, l’idée d’une sup­pression des maladies d’enfance a logiquement germé chez les promoteurs. Avant la vaccination systématique, la rougeole conférait une immunité permanente, ce qui expliquait sa fréquence dans l’enfance et sa rareté chez l’adulte.

Le vaccin

Noms de marque : Rouvax®. Rouvax®, Measles Vaccine.

Il s’agit d’un vaccin à virus vivants atténués, généralement associé aux vaccins des oreillons et de la rubéole dans le ROR.

Les virus de la rougeole (et des oreillons) sont cultivés sur des cellules d’embryons de poulet et, de ce fait, pourraient contenir des virus de poule. On dispose, en outre, d’indices laissant supposer la présence de virus des leucémies aviaires dont les risques pour la santé de l’être humain ne sont pas connus.

Ce que l’on ne vous dit généralement pas

La vaccination a permis une régression de la fré­quence de cette maladie, mais en contrepartie, les cas sont devenus plus graves, car ils concernent désormais des catégories d’âge où les complications sont plus importantes (adolescents, adultes, nou­veau-nés de mères vaccinées).

5 à 10 % des personnes ayant reçu une dose et 1 à 5 % de celles en ayant reçu deux ne développent pas une protection suffisante. Par ailleurs une per­sonne vaccinée peut transmettre la maladie, ce qui rend illusoire l’éradication de la rougeole.

Plusieurs études démontrent que l’absence d’éruption rougeoleuse (comme dans le cadre de la vaccination) augmenterait le risque de maladies de l’immunité (allergies, par exemple) et de certaines tumeurs.

Le lien entre le vaccin de la rougeole et des mala­dies inflammatoires du tube digestif (maladie de Crohn, colite ulcéreuse) ainsi que le risque d’au­tisme suite au vaccin est officiellement nié alors que de sérieuses informations suggèrent le contraire.

Nos recommandations

Éradication ?

L’éradication d’une maladie grâce à un vaccin repose sur la conviction médicale erronée que le procédé a réussi tel quel avec la variole.

Dans la pratique actuelle, la stratégie d’éradica­tion sert avant tout de prétexte pour contraindre une population à accepter une vaccination systé­matique en se référant aux directives de l’OMS et en lui taisant les incertitudes de l’expérience. Quitte à exagérer les conséquences de la maladie. La preuve, toute nouvelle flambée de rougeole, cou­rante autrefois, est d’emblée qualifiée de « grave » alors que les malades sont simplement nombreux.

Enfin, lorsque la liberté de choix existe, les auto­rités sanitaires culpabilisent volontiers les récalci­trants en les accusant de manque de solidarité.

Afin d’en être protégés toute leur vie, laissons à nos enfants la chance de faire cette maladie natu­rellement à l’âge où elle est bénigne. Malheureusement, la chance de rencontrer le virus est de plus en plus rare. À la puberté, le vaccin ROR est justifié pour un enfant qui aurait eu la chance de ne pas avoir été vacciné enfant. À cet âge, le risque de complication est certainement moindre que celui que fait courir ce vaccin dans la petite enfance. Et la protection sera meilleure.

La théorie de l’éradication de la rougeole est fon­dée sur l’hypothèse d’une immunité permanente conférée par le vaccin, en référence à l’immunité naturelle assurée par la maladie avant le début de la vaccination. En réalité, des épidémies revenaient régulièrement tous les 4 ou 5 ans, et la rougeole étant très contagieuse, le virus touchait chaque fois toute la population, assurant ainsi des rappels natu­rels conférant une protection à vie. Leur disparition imposera-t-elle à l’avenir des rappels réguliers du vaccin ROR à tous les adultes ?

Référence : Qui aime bien, vaccine peu ! - Edition 2018

Comment survivre à la panique ?