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La maladie

L'encéphalite à tiques est une inflammation du cerveau qui peut être due à de nombreuses causes. Ici, il s'agit d'une maladie à virus transmise par la morsure des tiques. Ces dernières vivent dans les sous-bois, en bordure de forêt, dans les clairières et le long des chemins forestiers. Au passage d'un animal ou d'un homme, la tique s'y accroche et recherhe un endroit où sucer du sang. Ainsi peut se transmettre le virus. La présence de tiques porteuses de la maladie (moins de 1%) se limite à quelques régions (Suisse orientale, Allemagne du Sud, Autriche, pays de l'Est) durant la période estivale et à une altitude inférieure à 1000 mètres.


Seules 10 à 30% des personnes infectées présentent une affection de type grippal. 10% de celles-ci (soit 1 à 3 % du total) développent des symptômes du système nerveux, parmi lesquels des cas d'encéphalite. Dans ce dernier groupe, la mortalité s'élève à moins de 1%. Des séquelles peuvent survenir. Notons que la tique peut transmettre une autre maladie, bactérienne, la borréliose de Lyme, sur laquelle le vaccin n'a aucune influence. Une rougeur circulaire se forme alors à l'endroit de la morsure (traitement par antibiotiques).

Le vaccin
Nom de la marque :
 Encepur N®, Encepur N Enfants®, FSME-Immun CC®
Le vaccin (sans mercure) se pratique en trois injections, de préférence en hiver. Il n'est recommandé qu'aux personnes "fréquemment exposées" dans le cadre de leur profession ou de leurs loisirs. Il est contre-indiqué chez ceux qui souffrent de maladie auto-immune ou d'allergie aux protéines des oeufs. La protection dure 3 ans.
Ce que l'on ne vous dit généralement pas
Chez un tiers des vaccinés, une enflure douloureuse apparaît sur le lieu d'injection. Une personne sur dix présente, peu après le vaccin, des réactions générales comme fatigue, fièvre, nausées, courbatures et maux de tête. Dans un cas sur mille personnes vaccinées, il peut apparaître une forte réaction ressemblant à une méningite. Les autres manifestations décrites sont : des crampes, des névrites, des troubles visuels, de la surdité, une perte de l'odorat, une dépression, des paralysies, une insuffisance rénale, une sclérose en plaques. En Allemagne, les complications vaccinales déclarées montrent que le risque est plus élevé qu'officiellement admis. Il faut noter que, malgré l'existence d'un vaccin qui leur est réservé, la maladie ne touche pratiquement pas les enfants.
Nos recommandations
Il ne nous semble pas raisonnable de vacciner les personnes modérément exposées. Ceux qui fréquentent occasionnellement une forêt des régions concernées se protégeront efficacement en portant des vêtements longs et des chaussures fermées. Au retour il est utile de bien examiner le corps, pour retirer les tiques si nécessaire puisque le risque de transmission de la maladie semble augmenter avec la durée d'ancrage de la tique dans la peau

Référence : Qui aime bien, vaccine peu ! - Edition 2009