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La maladie
La varicelle, causée par un virus de la famille des herpès, est la plus contagieuse des maladies d'enfance. Comme les autres, elle est transmise au travers de fines gouttelettes de salive, mais également par contact direct des lésions vésiculeuses de la peau. Après une incubation d'environ deux semaines, la maladie se manifeste par l'apparition de petites vésicules sur le tronc s'étendant rapidement à la tête, aux membres ainsi qu'aux muqueuses (bouche, vagin). Cette éruption est généralement accompagnée d'une fièvre modérée et d'intenses démangeaisons. De nouvelles vésicules peuvent survenir pendant une petite semaine et finissent par sécher en formant une croûte. Par la suite, le virus ne s'élimine pas, mais reste "dormant" dans les ganglions nerveux et peut se réactiver plusieurs années ou décennies après sous forme de zona.

Cette maladie a toujours été considérée par le corps médical comme la "maladie bénigne par excellence". Les complications sont extrêmement rares chez l'enfant et touchent uniquement ceux dont l'immunité est altérée par une affection grave (leucémie, cancer, maladies rénales chroniques...) ou un traitement (cortisone par exemple, ou médicaments antirejet dans les greffes d'organe). 
Le vaccin
Noms de marque : Varilrix®, Varivax®.
Il s'agit d'un vaccin vivant atténué. Chez les enfants jusqu'à 12 ans, une seule dose suffit. Dès 13 ans ou plus, deux doses sont nécessaires. 
Ce que l'on ne vous dit généralement pas
L'efficacité de ce vaccin n'est que d'environ 70% et diminue rapidement après 3 ans. Il n'existe aucun autre vaccin contenant autant de matériel génétique résiduel (2 mg par dose) provenant des divers milieux de culture successifs nécessaires à la préparation du produit final. Les conséquences à long terme (mutations génétiques, développement de maladie auto-immune) ne sont pas connues. La transmission du virus vaccinal (qui est un virus vivant) d'une personne vaccinée à une personne non vaccinée a été observée. Comme cela s'est produit pour la rougeole, la vaccination des petits enfants va déplacer cette maladie vers des classes d'âges inhabituelles (adultes notamment) où les complications sont beaucoup plus fréquentes. Par ailleurs, il est prouvé que les adultes ayant eu la varicelle quand ils étaient enfants, on moins de risque d'avoir un zona s'ils sont à nouveau en contact avec le virus à l'occasion d'une épidémie infantile.
De récentes recherches semblent montrer que l'infection naturelle par le virus de la varicelle est un facteur protecteur contre le développement de tumeurs cérébrales. 
Nos recommandations
Jusqu'à présent, la vaccination était réservée à des groupes à risque bien spécifiques (personnes atteintes d'immunodéficience). Actuellement, des voix s'élèvent, de manière de plus en plus insistante, pour étendre cette vaccination; et la toute récente homologation aux Etats-Unis d'un vaccin combinant le R.O.R. et la varicelle (Proquad®) va en être le catalyseur. Chez les enfants, la varicelle est une maladie des plus bénignes qui ne justife pas une vaccinatin de routine.

Référence : Qui aime bien, vaccine peu ! - Edition 2009